Destination Arcachon

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©Port Asn Accueil

La 10ème édition du Salon Nautique d’Arcachon qui aura lieu les vendredi 18, samedi 19, dimanche 20 et lundi 21 avril 2025 a pour ambition de réunir plus de 190 exposants et 485 bateaux exposés à terre et à flot, aussi bien neuf que d’occasion, à moteur ou à voile.
65.000 visiteurs sont attendus pour cette édition anniversaire.
Un grand merci à tous celles et tous ceux qui contribuent à la réussite du Salon Nautique d’Arcachon, aux exposants professionnels, aux institutionnels et associatifs ainsi qu’à nos nombreux partenaires.

Les navires d’honneur

Une flotte de navires exceptionnels vous attend à quai pour cette 10ème édition.

Le Belem

Le Belem, construit en 1896, il y a plus de 120 ans, est l’un des plus anciens grands voiliers naviguant au monde.

Le navire est aujourd’hui la propriété de la Fondation Belem créée pour le préserver, le faire naviguer et participer à de grands événements.

Cette fondation privée est aujourd’hui soutenue par le mécénat historique des Caisses d’Épargne.

Classé monument historique en 1984, le Belem est le musée de la vie à bord d’un voilier au XIXe siècle. La visite va vous permettre de découvrir ses différents espaces de vie et de navigation, connaître son histoire plus que centenaire, comprendre la spécificité de son gréement à phares carrés et échanger avec des membres d’équipage.

Après sa majestueuse entrée dans le Bassin d’Arcachon et dans le Port d’Arcachon en 2022, le Belem a tenu participer et à fêter la 10ème édition du Salon Nautique d’Arcachon.

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©Port Asn Belem02 Flamme

Depuis son arrivée triomphale à Marseille avec la Flamme Olympique en 2024, le Belem a conquis le cœur de tous les Français.

Il revient pour le plaisir de tous à Arcachon avec, à son bord, la lanterne qui a transporté la flamme de la Grèce à la France. Elle restera désormais symboliquement à bord du Belem pour faire perdurer l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

La flotte des Pen Duick

Pen Duick signifie en breton « tête un peu noire » (pen : tête, du : noir, et ick est la marque du diminutif).

S’il y a un bateau auquel Éric Tabarly était attaché, c’est bien Pen Duick. Ce cotre aurique de 1898 construit en Irlande a une histoire pourtant mouvementée tant il a failli disparaitre à plusieurs reprises. Durant les années de guerre, sa quille en plomb doit être réquisitionnée par les Allemands, mais le matelot en charge du bateau leur expliquera que celle-ci est en fonte et le sauvera de la démolition.

Quelques années plus tard, c’est le père d’Éric qui décide de vendre cette même quille en plomb. Il ne faudra que la ténacité de son fils pour que Pen Duick lui soit finalement cédé en 1952.

A l’issue de sa carrière sportive, Éric Tabarly entreprend entre 1983 et 1989 la rénovation complète du bateau de son enfance qui devient celui de ses vieux jours. C’est à bord de sa «mésange à tête noire» qu’il tombe à la mer en juin 1998.

La Flotte des Pen Duick est constituée de : Pen Duick, Pen Duick II, Pen Duick III, Pen Duick V.

Ces bateaux de légende, ont été classés au titre des monuments historiques en 2024.

La Belle Poule

Cette goélette, d’une longueur de 37.5 mètres et d’une voilure de 450m2,  a été construite en 1932 aux Chantiers navals de Normandie à Fécamp. Elle est la réplique des goélettes de Paimpol qui pêchaient la morue au large de l’Islande, d’où également, l’appellation de « goélette islandaise ».

Avec la goélette Etoile, son sister-ship, elle est le dernier bâtiment de la Marine Nationale à avoir servi dans les Forces navales françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale. Dès l’appel du général de Gaulle, la Belle Poule a quitté Brest pour Falmouth, en Angleterre. Il est donc l’un des rares bateaux autorisés à hisser le pavillon de beaupré, ce drapeau sur lequel figure la croix de Lorraine.

Tout en étant traditionnelle, cette unité en bois de la Marine Nationale est une école vivante du sens marin et de la cohésion d’équipage et constitue un outil de formation maritime hors du commun. Basée à Brest, elle participe à l’instruction maritime pour les élèves des différentes écoles de la Marine Nationale.

A la dimension nautique de ce voilier, s’ajoute une dimension patrimoniale unique. Outre sa mission principale de formation, ce voilier-école constitue un véritable ambassadeur de la Marine nationale.

Crédit photo : ©Sarah Lacarrere/Marine Nationale/Défense

Le Lys Noir

C’est dans le prestigieux chantier Barrière d’Arcachon en 1914 que ce voilier fut achevé. Typique des luxueux yachts classiques, il fut la plus grande unité jamais construite par ce chantier.

En matière de marine, Arcachon et La Teste de Buch possèdent leurs gloires avec leurs chantiers dont les noms, quasiment héroïques, s’égrènent depuis 150 ans : Couach (1867), Bossuet (1874), Barrière (1875), Castelnau (1880), Bert (1900), Auroux (1927), Bonnin (1929), Matonnat (1935), Raba (1950) pour ne citer qu’eux, tandis que Dubourdieu, à Gujan-Mestras peut compléter vaillamment ce tableau d’honneur.

 

Aujourd’hui, Le Lys Noir appartient à Yoann Pageaud qui témoigne : « J’en suis tombé amoureux en 2015. Ce bateau est vraiment attachant, pas si complexe à mener, plutôt véloce et j’en suis le gardien aujourd’hui. »

Le Lys noir aura 111 ans et revient pour la 1ère fois sur ses terres natales.

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